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Retour d’expérience des festivals qui testent le réutilisable et la consigne avec Gobi

Chez Gobi, nous cherchons constamment à accélérer la transition du jetable vers le réutilisable. Après nous être concentrés sur les organisations de toutes tailles, puis sur le monde du sport, nous avons souhaité proposer notre expertise au secteur de l’événementiel, notamment à un format qui nous tient à cœur : les festivals.

Cette année, nous avons accompagné :

  • « Nuits sonores » à Lyon,
  • « Beauregard » à Hérouville St-Clair,
  • « Terre sauvage » à Névache,
  • « Pete The Monkey » à Saint-Aubin-sur-Mer
  • « Agir pour le vivant » à Arles.

On vous raconte comment ces expériences se sont déroulées ?

©Juliette Valero

1. L’usage unique n’est pas soutenable.

D’après le rapport du ‘‘Shift Project – Décarbonons la culture‘‘, le transport et l’alimentation sont les principaux vecteurs d’émissions de CO2 lors des festivals. En parallèle, la gestion des déchets est également une problématique importante et récurrente lors de ces rassemblements à grande échelle.

En moyenne un festival représente 1 kg déchets par personne, soit entre 50 tonnes et 100 tonnes de déchets en quelques jours. Pour les festivals les plus avertis, ils génèrent 0,5 kg de déchets par personne.

(Source : émission Les festivals face aux enjeux environnementaux)

En France, nous avons eu la chance de voir l’émergence de l’éco-cup comme alternative à l’usage unique au cours des années 2010. Cependant, cette solution ne fonctionne que si les objets ne sont pas personnalisés pour l’événement (date, logo, programmation…). Sinon, cela les rend obsolètes pour les éditions suivantes. À ce jour, il est impensable de réutiliser un écocup qui fait la promotion d’un autre événement ou d’une édition antérieure.

Encore plus pratique qu’une bouteille d’eau, le bouchon atypique de la gourde Gobi offre une meilleure prise en main. On peut également l’attacher à l’aide d’un mousqueton ou d’un cordon pour la transporter et ainsi danser librement.

2. Contenants réutilisables : une victoire rapide

Dans la hiérarchie des déchets, la réduction et la réutilisation sont à privilégier par rapport au recyclage. C’est la raison pour laquelle nos festivals partenaires ont décidé de mettre en place une flotte de gourdes. Pour ces premières expériences à petite échelle, les contenants étaient destinés aux artistes. C’est notamment le choix qu’ont fait les équipes d’ARTY FARTY dans le cadre des 20 ans de Nuits sonores à Lyon.

Farah KACED, Chargée des partenariats (NUITS SONORES / ARTY FARTY), nous exprime son retour :

« La démarche a vraiment bien fonctionné et nous avons reçu de nombreux retours positifs de la part des artistes […] Aucune bouteille en plastique n’a été distribuée, tout le monde voulait des gourdes Gobi !« 

En complément de la gourde destinée aux artistes, la fondation Bye bye plastic, que nous soutenons à travers le mouvement 1% pour la planète, propose aux artistes un éco-rider (un avenant au contrat de l’artiste qui indique que celui-ci/celle-ci souhaite interdire l’utilisation de plastique à usage unique dans sa loge et sur scène) afin de promouvoir la lutte contre le plastique. Des gourdes Gobi étaient prévues pour les intervenants afin de prévenir les fortes chaleurs.

Lors de la 2ème édition du Festival Terre Sauvage qui s’est déroulée à Névache – dans la vallée de la Clarée, les festivaliers étaient encouragés à venir avec leurs propres contenants. De même à Arles, la canicule n’a pas fait reculer les ambitions du festival « Agir pour le vivant » où l’ensemble des intervenants ont pu s’hydrater à l’aide des Gobi.

Olivier THEVENET (Cofondateur du festival TERRE SAUVAGE), nous témoigne son retour : « L’aspect visuel, la prise en main, les couleurs et la petite touche avec les photos ont été très remarqués. Très bonne perception du produit et un certain étonnement, pour celles et ceux qui ne connaissaient pas, de découvrir une gourde éco-conçue et fabriquée en France.« 

©Benjamin Cayzac

Apporter sa propre gourde lors des événements devient de plus en plus courant. Le festival de musique We Love Green et Eau de Paris ont été des pionniers dans la démocratisation de cette mesure. Ils ont installé près de 200 fontaines à eau sur l’ensemble du site pour satisfaire les 30 000 festivaliers quotidiens. En 2022, les équipes organisatrices estiment que grâce à ces mesures, 250 000 bouteilles en plastique ont été évitées.

( Source : Paris Zéro Plastique)

3. Pour aller plus loin : la consigne

Investir dans une flotte de gourdes Gobi et mettre en place un système de consigne permet de réutiliser les contenants lors des prochaines éditions.

La solution de la Gobicarte (la carte en papier qui se glisse à l’intérieur de nos gourdes) permet de combiner utilité et personnalisation.

  1. Elle permet de véhiculer des messages, notamment d’indiquer le point de retour dans le cas d’une gourde consignée.
  2. Elle est personnalisable selon l’événement et l’édition.
  3. Lors de l’édition suivante, il suffit simplement de remplacer la carte et non toute la gourde.

Déjà testée lors d’une compétition sportive (lors du tournoi de tennis de l’Open 6ème sens), cette solution a été retenue par le festival engagé Pete the Monkey à l’intention des artistes. Cette initiative a été appréciée et la plupart des gourdes ont été rendues et seront réutilisées lors de la prochaine édition.

Nous avons eu le retour de Flore PENA Chargée de développement durable (Pete the Monkey) :

« Le soir, les gourdes vides étaient récupérées sur les tables en arrière-scène, dans les loges dédiées aux artistes. Par la suite, elles étaient nettoyées et remises à disposition en arrière-scène de la main stage pour les prochains artistes. Il n’y a eu que des retours positifs des artistes à qui nous avons distribué les gourdes, saluant la démarche. Quelques personnes sont tout de même reparties avec. Il faut dire aussi qu’elles sont vraiment belles, ces gourdes Gobi !  »

C’est notamment grâce à ce type d’initiatives que le festival est labellisé et noté « Outstanding » par A Greener Festival (AGF). L’événement est également référencé parmi les festivals engagés mis en lumière par le média VERT.

Si vous souhaitez également que votre festival de musique soit écologique, nous vous conseillons vivement de consulter le livre blanc réalisé par Music For Planet, une association que nous soutenons également à travers le mouvement 1% pour la planète !

Et de nous contacter bien sûr 😉

Nous attendons vos emails : [email protected]

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