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La gourde Gobi

Bye Bye jetable, bonjour Gobi !

La mission de Gobi est d’accĂ©lĂ©rer le changement en faisant du bien. Avec des produits Ă  impact positif sur toute la ligne.

En 2010, les gourdes sont loin de se douter qu’elles mettront encore 10 ans Ă  fleurir dans les tote bags… DĂ©jĂ  convaincus que la planète et nos vies quotidiennes mĂ©ritent mieux que du jetable, 3 futurs entrepreneurs se demandent comment accĂ©lĂ©rer le changement. Il s’agit de “crĂ©er le dĂ©clic”. Celui d’une Ă©cologie sans jugement, accessible Ă  tous, qui commence par un objet simple, qu’on choisit et qu’on ne quitte plus. 

Vous l’avez compris : nous vous racontons la naissance de Gobi.

RĂ©inventer une routine qui fait du bien

Tout par d’un constat : partout oĂą on travaille, on s’hydrate. Partout oĂą on s’hydrate, on jette des milliards de gobelets et bouteilles jetables. Et cette expĂ©rience ne fait du bien ni Ă  la planète ni Ă  ceux qui la vivent au quotidien. En 2010, il est dĂ©jĂ  temps de proposer mieux. 

Florence, Samuel et Xavier dĂ©cident alors de crĂ©er leur propre bouteille, une gourde adaptĂ©e au quotidien, qu’on a envie d’adopter sur plusieurs annĂ©es. Qui s’utilise autant chez soi que dans son entreprise. Qu’on glisse dans son sac ou sur son doigt. 

La réduction des déchets, l’écologie et le “fill good” étant leur priorité, les 3 entrepreneurs décident immédiatement de se lancer dans de l’éco-conception. Ils réunissent plusieurs experts autour d’eux et se jettent à l’eau.

Une éco-conception préventive avant l’heure

Ce travail d’Ă©co-conception prĂ©ventive est menĂ© par le cabinet d’éco-conception Mu et dure 9 mois. Une chercheuse spĂ©cialisĂ©e dans les enjeux sanitaires des matĂ©riaux est associĂ©e au projet. La supervision de la conception du Gobi sur l’aspect performance environnementale et sĂ©curitĂ© sanitaire est quant-Ă -elle supervisĂ©e par l’Ademe, l’agence du gouvernement pour l’environnement. 

Le but ? Analyser scrupuleusement le cycle de vie du produit pour limiter son impact environnemental Ă  chaque phase : fabrication, utilisation et fin de vie. Cela veut dire par exemple diminuer lĂ©gèrement la hauteur d’un Gobi pour remplir les cartons de livraison de façon optimale… Ou fabriquer le Gobi dans le Val-de-Marne pour garantir un circuit court jusqu’à la distribution… Ou rĂ©cupĂ©rer et rĂ©utiliser les rĂ©sidus de fabrication pour la conception de nouveaux produits. Tous les dĂ©tails comptent !

Pour finir, des tests santé sont réalisés par un laboratoire agréé sur les matériaux neufs du Gobi et après des simulations de vieillissement. Le prototype passe l’examen final haut la main.

Le Gobi est diplômé, il rentre sur le marché.

Douce France, cher pays de nos Gobi

Tout de suite, le choix du lieu de fabrication est arrêté à l’unanimité. Ce sera la France et rien que la France. Pour développer des emplois locaux, faire proche et utiliser le savoir-faire français. C’est ça aussi s’engager. L’équipe Gobi décide de faire confiance à l’usine Microplast pour développer sa première bouteille réutilisable 100% française.

Usines, sérigraphes, imprimeurs… tous les partenaires sont choisis 100% français. Pourquoi ce choix ? Car c’est aussi la garantie de zéro avion et zéro longs trajets. Le résultat est là : 10 à 20% d’émissions de gaz à effet de serre sont évités par rapport à des produits fabriqués très loin.

Grâce à sa fabrication française, Gobi crée aujourd’hui directement et indirectement plus de 70 emplois. Parmi eux, 30 emplois solidaires grâce à un assemblage en ESAT, confié à des personnes en situation de handicap pour favoriser leur insertion sociale et professionnelle. 

Parce que Gobi, c’est avant tout une aventure humaine.

Une gourde qui nous ressemble

Pour les Ă©co-concepteurs, la question du design et de l’ergonomie est essentielle. Il faut crĂ©er un objet utile que le consommateur peut facilement s’approprier : car la seule gourde pleinement vertueuse sur le plan environnemental est celle qui est utilisĂ©e quotidiennement et longtemps ! 

Les ateliers crĂ©atifs de Gobi pensent Ă  l’appropriation de la gourde par la personnalisation : une image ou une photo peut ainsi se glisser dans un espace au centre de la gourde transparente. Sa contenance a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e pour garder un poids lĂ©ger tout en hydratant suffisamment son utilisateur.

Elle est aussi dotée d’un bouchon “main-libre” qui permet de la transporter les bras chargés. Ce bouchon deviendra la signature design de Gobi, présents sur tous ses futurs modèles, du Gobi Indoor (en verre) au Gobi Street (ultra-nomade).

Un propriĂ©taire doit ĂŞtre fier et heureux d’adopter son Gobi. 

De la qualité, rien que de la qualité

Pour le corps du Gobi Original, c’est le Tritan qui est retenu, un plastique de haute qualité. Il est choisi pour :

  • ses qualitĂ©s physiques : il est lĂ©ger, transparent, rĂ©sistant, ne jaunit pas, ne prend pas les odeurs, passe au lave-vaisselle et est totalement recyclable. Il a Ă©galement l’avantage d’avoir un très faible impact environnemental en production (pas d’extraction de minerais et mĂ©taux et peu gourmand en Ă©nergie Ă  la fabrication).
  • ses qualitĂ©s sanitaires : le Tritan ne contient ni bisphĂ©nol A, ni BisphĂ©nol S et n’a pas d’activitĂ© endocrinienne. C’est un matĂ©riau inerte : il n’y a pas de transferts vers l’eau. 

Cela permet de proposer une gourde facile Ă  utiliser et avec laquelle on passe très vite en “bĂ©nĂ©fice environnemental net”, c’est-Ă -dire que les bĂ©nĂ©fices environnementaux dĂ©passent rapidement les impacts nĂ©gatifs de fabrication. Cela ne signifie pas qu’un matĂ©riau est meilleur que l’autre mais que chacun a ses avantages et ses inconvĂ©nients. 

La preuve, le marchĂ© devenant assez mâture pour les accueillir, nous lançons en 2020 la première gourde en verre française : le Gobi Indoor, et notre kit de couverts en Inox pour complĂ©ter notre gamme et dire non aux couverts jetables ! 

Notre responsabilitĂ© Ă  nous, fabricant, est de garantir sur tous les modèles que les impacts environnementaux de fabrication ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s et rĂ©duits en amont, qu’il n’y a aucun risque pour la santĂ© et que nous crĂ©ons des emplois en France. 

Et d’être transparents sur tout cela.

Le moment clé de notre histoire

Près de 40 000 Gobi ont Ă©tĂ© distribuĂ©s lors de la COP21 qui s’est tenue Ă  Paris en 2015. Un vrai engagement de la part des organisateurs qui ne souhaitaient pas remettre de bouteilles en plastique lors d’une confĂ©rence environnementale. Et un Ă©vĂ©nement marquant dans l’histoire de Gobi !

La preuve qu’on peut toujours faire autrement.

Le partage de la réussite

Parce que la conception passe aussi par le partage, Gobi est membre du 1% pour la Planète et reverse 1% de son chiffre d’affaires à des associations. Nous sommes particulièrement engagés auprès de Surfrider Foundation Europe dont nous connaissons bien les équipes et le travail de fond pour la protection des océans.

Le saviez-vous ? Notre prĂ©sidente Florence Baitinger a Ă©tĂ© Ă©lue membre bĂ©nĂ©vole du conseil d’administration du 1% en 2022 !

Avec Surfrider Foundation et Eau de Paris, nous avons notamment lancĂ© « l’action tank pour un Paris de l’eau sans dĂ©chet plastique ». Cette initiative rassemble des dizaines d’acteurs qui mettent en commun leurs expĂ©riences pour accĂ©lĂ©rer la transition vers le « zĂ©ro jetable » Ă  Paris.

L’eau du robinet, l’amie Gobi

L’eau du robinet est une denrĂ©e prĂ©cieuse, trop souvent oubliĂ©e. Pour la remettre au centre de nos attentions, Gobi dĂ©veloppe en 2019 une application mobile avec 4 Ă©tudiants de l’école d’ingĂ©nieurs de Bordeaux  ENSEIRB – MATMECA.

Cette application gratuite nommĂ©e “FreeTaps” gĂ©olocalise les fontaines publiques pour favoriser une consommation d’eau du robinet. Une fois connectĂ©, il suffit donc de se gĂ©olocaliser pour trouver les petits points bleus non loin de soi. Des Ă©lĂ©ments complĂ©mentaires y sont indiquĂ©s : l’adresse exacte, la possibilitĂ© d’ajouter ses fontaines prĂ©fĂ©rĂ©es en favori, ou un itinĂ©raire pour s’y rendre depuis sa position. 

La solution idéale pour recharger à volonté son Gobi et éviter les bouteilles plastiques !

Le mouvement Gobi est lancé

En France, 175 bouteilles d’eau sont vendues chaque seconde, soit 5,5 milliards de bouteilles par an. Des bouteilles destinĂ©es Ă  la poubelle jaune dans le meilleur des cas. A cĂ´tĂ© de ça, si l’on superpose les milliards de gobelets Ă  usage unique jetĂ©s en France chaque annĂ©e, on peut atteindre 25 fois la hauteur de la Tour Eiffel.

C’est d’autant plus important lorsque l’on sait que seul 1% de ces gobelets sont recyclés.

Un vrai changement d’habitude de consommation est Ă  apporter Ă  la sociĂ©tĂ©. C’est la mission que s’est fixĂ© Gobi : rĂ©inventer nos quotidiens avec des produits rĂ©utilisables qui font du bien Ă  la planète et Ă  ses habitants. 

Un Gobi remplace ainsi 650 gobelets par an et 70 bouteilles jetables :

  • Un salariĂ© français consomme environ 650 gobelets par an, pour un coĂ»t de l’ordre de 15€ – et pour un poids de 2,6 kg.
  • Un français consomme aussi, en moyenne, 70 bouteilles petit format par an, pour un poids d’environ 1,5 kg et pour un coĂ»t d’environ 100€.

En 10 ans, Gobi a Ă©vitĂ© plus de 12 millions kilos de dĂ©chets. Nous vous prĂ©sentons en dĂ©tails l’impact de nos gourdes ici.

Et ce n’est que le dĂ©but !

Partagez cet article pour faire prendre de l’ampleur au mouvement Gobi !

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